Si les tableaux de Mohamed Lekleti évoquent la complexité voire l’ambivalence des relations et de l’existence, aucun doute ne subsiste sur la pArticularité de ses œuvres enivrantes, et l’émotion vertigineuse qu’elles véhiculent !

L’artiste montpelliérain vient d’être présenté en one man show sur la 13ème édition d’Artnim (Foire Internationale d’Art Contemporain) , qui s’est déroulée du 21 au 24 septembre 2012, au parc des expositions de Nîmes.
D’origine marocaine, Mohamed Lekleti entreprend des études d’art plastique à Rabat, qu’il poursuit à Montpellier où il vit et travaille aujourd’hui. Il évoque son parcours avec simplicité et passion, ses tableaux avec humilité. Tableaux qu’il ne signe que très rarement afin de ne pas « perturber » le graphisme de l’œuvre.
En maître du trait, il remporte le prix du jury CHIC DESSIN 2011 pour son œuvre Marche nuptiale. Son travail se situe entre le dessin et la peinture, Mohamed Lekleti considère ses toiles comme des « dessins peints ».
Dans son œuvre, la mythologie apparaît en toile de fond. Il désarticule les corps, les forme voire les déforme dans le vide pour les mettre en mouvements ; souvent entremêlés, parfois mêlés à la machine, parfois encore à l’animal …ou tout à la fois. Mohamed Lekleti rend compte de la précarité de l’existence, de notre perception du monde. « Personne ne peut prétendre avoir une perception juste. Elle est déformée par notre vécu, notre culture, nos croyances ».
Une découverte artistique et culturelle riche, une invitation à la réflexion sur les relations voire les interactions entre masculin et féminin, machine et progrès, pluralité des corps et des esprits, animal et animalité, équilibre instable et mouvance paralysée…